Voici le portrait de cette madame qui se veut supérieure et valide, quelle que soit l'époque ou la région où elle sévit... En effet, la Doxa est l'opinion commune et majoritaire ; c'est une sorte de dictatrice qui est opposée à la diversité et surtout à ce qu'on la remette en question.

Ceci dit, elle évolue et change forcément à travers le temps ; mais le problème n'est-il pas de vivre en permanence sous sa dictature? Pourquoi devrait-on suivre les goûts de la majorité où on habite? Où est notre Liberté?

Voici un nouveau poème proposant une catachrèse: une définition supplémentaire aux mots poulet/poulette, c'est à dire des personnes qui appliquent les principes de la Doxa de leur époque/région pour être vus comme des personnes valides en société (peu importe si elles y adhèrent complètement, en partie, ou jouent simplement un rôle de théâtre tel Tartuffe).

Madame Doxa que j'interprète ici est très contente de pouvoir conserver son pouvoir et autorité, peu importe si elle varie dans l'Histoire, grâce à la tyrannie par le nombre/la majorité, mettant de fait toujours de côté les minorités. Pour que les minorités aient une légitimité tout autant que le reste de la population : que doit-on faire?

N'hésitez pas à utiliser ces mots de poulet/poulette lorsque vous vous retrouvez en présence de telles personnes! 

J'ai répondu à une nouvelle interview pour le site Madmoizelle dans la rubrique "Célib".

Cela fait plusieurs années que je me dis "ni en couple, ni célibataire" car je ne correspond à aucune de ces deux catégories et tout le sens qu'elles sous-entendent...
Mais cet été, je me suis penchée sur la définition originale de célibataire dans le dictionnaire et me suis rendue compte que théoriquement je pourrais me qualifier de célibataire, du fait que j'habite seule et/ou que je n'envisage pas de me marier ; et cela, même si je vis diverses relations amoureuses en Anarel!

J'ai donc décidé de partager mon témoignage au site Madmoizelle ; bonne lecture!

A apprendre par cœur afin de le chanter sur un karaoké de "poupée de cire, poupée de son" de France Gall, lorsqu'on vous sort des remarques négatives sur le fait que vous ayez des relations polyamoureuses. 

Voici un dessin, qui résume qu'avoir des relations polyamoureuses est un choix relationnel : en effet, on prend en compte le CONSENTEMENT des partenaires, on ne les force pas à nous accepter avec des relations plurielles ni eux n'ont pas à nous forcer à avoir des relations monoamoureuses/monogames.

Si on est incompatibles sur ces modes relationnels, c'est simple : on ne cherche pas à relationner ensemble, on va voir ailleurs et on laisse l'autre tranquille!

Voici une fable sur les violences intrafamiliales diverses...

Elle m'est venue en discutant avec un ami du fait que la majorité des familles faisaient semblant de jouer à la famille parfaite, mais une fois les portes fermées du foyer, pas sûr que cela soit si parfait que ça...

Et si une petite souris passait de foyers en foyers et nous racontait ce dont elle est témoin??

Si vous avez assumé le fait de vouloir vivre des relations ouvertes ou polyamoureuses, vous avez sûrement dû entendre au moins une fois : "C'EST LA QUALITE QUI COMPTE, PAS LA QUANTITE!"...

Cela fait longtemps que j'y réfléchis, car je n'arrivais pas à comprendre mon ressentit de relations bien plus qualitatives que lorsque j'étais en couple monogame. Et grâce à une discussion lors d'un café-poly organisé par Isa Lutine, j'ai appris ces termes : temps de qualité et temps de quantité. Je les ai représenté en sketchnote, et j'ai enfin tout de suite compris pourquoi j'avais ce ressentit bien plus qualitatif qu'en relations mono, d'autant plus mono + installé...

En plus, maintenant, j'ai de quoi pouvoir l'expliquer à qui me ressortirait cette phrase sur la qualité lol ;-) 

 Lien vers le site d'Isa Lutine : https://lutineetcie.com/salons-et-ateliers/

Je vous présente le personnage de mini-Catherine, qui est serial-monogame. Elle passe de relations amoureuses en relations amoureuses en espérant "trouver le bon"!  

Pour cela, elle a deux possibilités (les exemples 1 et 2, principalement). Elle peut donc se séparer ou divorcer de nombreuses fois, à la recherche "du bon", car elle n'imagine pas qu'on pourrait s'autoriser à aimer plusieurs personnes comme les polyamoureux se l'autorisent entre eux. Peut-être aussi car elle espère être "la bonne" réciproquement et symétriquement pour l'autre du couple.

La serial-monogamie n'a ni sexe, ni genre. Cela signifie qu'on considère qu'on est capable de tomber amoureux.se de plusieurs personnes au court de notre vie, mais toujours d'un.e seul.e à la fois, ou sinon on doit quitter l'ancien.ne pour pouvoir se remettre en COUPLE EXCLUSIF, choisir le meilleur/la meilleure, etc... C'est le modèle majoritaire dans la société actuelle ; les monogames exclusifs avec une seule et unique personne (pour toute la vie) étant extrêmement rares...

Voici une sketchnote représentant les remarques positives qu'entendent les personnes qui ont des relations polyamoureuses assumées.

Cette skechnote est issue d'un sondage que j'avais proposé sur un groupe facebook. J'en ai tiré 4 thèmes principaux : ils sont classés par ordre de fréquence à laquelle ils reviennent le plus souvent.

Il est bien moins fourni en anecdotes que la sketchnote sur les remarques "négatives", ce qui démontre que le thème dérange bien plus souvent.

Merci aux participants du sondage ;-) Etant donné qu'il y a encore de la place sur mon dessin, n'hésitez pas à me partager éventuellement d'autres remarques positives!

Un nouveau poème qui parle de sournoiserie, malhonnêteté, calomnie... dont sont souvent victimes ceux qui vont être traités de "naïf", "immatures", pas conforme à des normes de maturité qui correspondraient à la capacité à se venger, écraser, "poignarder dans le dos", etc... 

Bref, pas forcément des choses très chouettes chouettes (mais tant que vous le faites en douce, sournoisement, c'est bon, vous êtes un adulte accompli et mature!!! Bravo, vous dira la DOXA!). Beurk la Doxa... lol 

Certaines personnes, comme celles diagnostiquées avec des TSA (troubles du spectre autistiques), sont d'ailleurs souvent renvoyées à une "immaturité" par rapport à une norme de ce qui serait "valide" (selon leur âge), on appelle cela le validisme (voir ci-dessous la définition) 

Merci à Camille Saint-Saens pour sa magnifique composition du Coucou au fond des bois (Carnaval des animaux), qui m'a permis d'accompagner mon poème façon slam