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    Madame Doxa a un message pour vous happy [TW : viol, violences conjugales, crime "passionnel"]

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  • Depuis que je me suis plus dirigée vers l'Anarel (Anarchie relationnelle) depuis 1 an, je me retrouve fréquemment coincée à ne pas savoir comment appeler une personne qui compte pour moi dans mon entourage affectif (mis à part par son prénom).

    Lorsque j'avais fait mon premier dessin sur les divers mode de relations affectives dont l'Anarel, on m'avait dit que mon dessin faisait penser à des galaxies, et du coup j'avais conservé l'expression pour dire "galaxie affective" plutôt que "entourage affectif". Et cette métaphore de l'espace, je trouve cela poétique, cela fonctionne avec le terme de "partenaire comète" que j'utilise aussi. 
    Enfin, je suis une extra-terreste assumée et heureuse de l'être looll happy

    J'avais besoin d'un terme un maximum INCLUSIF, pour ne pas avoir à définir les détails de ma vie affective et/ou sexuelle sous prétexte qu'en disant "partenaire" c'est déjà connoté... J'ai donc cherché dans ce vocabulaire de l'espace et ce sont les mots "astre" ou "corps céleste" qui sont le plus large : ça correspondait à ce que je recherchais.

    Je vous présente donc ce schéma pour relations affectives plurielles : tout le monde peut appeler ces personnes des "astres", sans avoir à plus préciser, et cela peut aussi du coup être flexible dans le temps.

     

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  • Nous voici repartis, embarqués dans les NORMES de l'Amour (ou amatonormativité) et le fameux "escalator relationnel" :

    Il nous définit la relation de couple comme étant des étapes à franchir pour prouver à nos amis, famille, pays,... que nous respectons bien les stéréotypes enseignés, tels des devoirs d'école à faire ou des cases à cocher.

    C'est pour cela d'ailleurs que si vous vivez une relation amoureuse qui ne se passe pas ainsi, on vous dire : "iel ne t'aime pas vraiment". Et de plus, on va ainsi pouvoir estimer si ça vaut le coup de s'engager  ou pas, avec ce.tte partenaire. Bref s'iel est supérieur à tou.te.s les autres et que vous avez trouvé "le bon" ou "la bonne" lol...

    Tel dans un escalator, vouloir en descendre ou en partir peut être risqué ou même juste galère, car même si le divorce existe, il n'existe pas de bouton d'arrêt d'urgence comme j'ai dessiné sur le dernier, pour pouvoir s'enfuir si facilement.

    Cet escalator, représentant l'amatonormativité, pourra permettre à tout un chacun de jouer le rôle du partenaire parfait, ni vu ni connu, en hameçonnant ainsi quelqu'un et en le privant d'autant plus de liberté en ayant des enfants avec...

    L'irréversibilité du couple n'est pas une garantie de sécurité. Et nommer cette irréversibilité une "stabilité" est une belle hypocrisie!

      

     

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  • Nous vivons dans un monde nous enseignant des NORMES pour l'Amour et les relations affectives en général.

    En disant "enseignement", je suis plutôt gentille, car il s'agit plutôt d'une propagande bien martelée, dès la plus tendre enfance!!

    Cette "amatonormativité", souvent liée à une hétéronormativité, même si elle a fait souffrir les éducateurs lorsqu'ils sont passés par cette "phase de tests" eux-mêmes, continue d'être transmise aux enfants qui feront aussi les frais de cette phase de tests, comme mini-Hélène, mon personnage. 

    Ce modèle de couple, violent, que je dénonce souvent dans mes fables ou poèmes :

    - La pieuvre et l'étoile de mer

    - La danse macabre

    nécessite une DECONSTRUCTION de toute cette propagande, coûteuse en énergie...  

    Les personnes souhaitant sortir de ces normes martelées partout devront passer par cette phase de déconstruction, salvatrice, si elles se penchent sur l'éthique dans les relations polyamoureuses, ou bien l'Anarchie relationnelle par exemple, comme cela été mon cas.

    Mais parfois, il pourra être bénéfique pour certain.es de ne pas déconstruire, rester dans l'enseignement fait par cette propagande, mais s'armer d'un puissant DENI pour y survivre, tel un "point de non-retour"...

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  • Voici une réponse en poème aux normes du "couple installé" comme idéal de vie REUSSIE : désolée de vous décevoir, mais je n'ai pas besoin de cocher cette case pour que ma vie soit réussie lol. Et idem, certain.e.s cocheront cette case, et auront une vie toute pourrie (et d'ailleurs, s'en plaindront et ne comprendront pas, car ne réinterrogeront pas leur éducation à ces stéréotypes et cases à cocher).

    Il est aussi une liste de tous les stéréotypes sur ce thème, et de leurs illogismes, auxquels je dis "non, merci!".

       

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  • Voilà un épisode de la vie d'Hélène lorsqu'elle habitait avec son conjoint Petr, avec un exemple du harcèlement moral quasi quotidien qu'elle subissait. La question majeure est "pourquoi" on peut tomber dans une relation de couple domination/soumission de ce type.

    J'ai déjà évoqué plusieurs pistes sur mon blog ou ma chaine yt : 

      

    Voici ci-dessous une sketchnote que j'avais faite sur la différence entre responsabilité et culpabilité, en particulier dans le cadre de violences conjugales.

    Je rapporte ce que j'avais entendu d'une psychologue dans un centre spécialisé pour violences conjugales, vis à vis de l'histoire d'Hélène : "Elle n'a fait AUCUNE erreur, car Petr se présentait comme le partenaire parfait. Donc elle a très bien choisi! Elle ne pouvait pas savoir que ce qu'il jouait comme rôle était faux." Cette psychologue était d'ailleurs plutôt énervée qu'on demande à ses patientes d'être responsables ou se sentir coupables de situations qu'elles n'ont jamais pu maitriser, ni qu'on ne leur a rien enseigné là dessus avant (les violences conjugales heureusement commencent à être moins taboues qu'avant!). 

    Par exemple, dire à une personne qui divorce pour causes de violences conjugales : "le prochain sera le bon!" C'est renvoyer cette victime à une forme de culpabilité et/ou responsabilité du fait d'avoir mal choisi. Sauf que lorsque le choix est basé sur des choses dissimulées ou fausses, ben non, la victime avait très bien choisi, mais simplement elle n'est pas madame Irma!!

    Il n'y a théoriquement aucun regret ni remords à avoir dans le cadre d'une séduction fausse (voir la vidéo ci-dessus sur la citation de Sartre), puisqu'on n'a JAMAIS aimé la personne, puisqu'elle n'existait pas. On peut tenir compte des enseignements de cette expérience, mais il ne s'agit pas d'une erreur personnelle, nous ne pouvons pas deviner les intentions des personnes ni leurs mensonges. D'autant plus lorsqu'on nous a enseigné le monde des Bisounours!

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  • Voici une sketchnote représentant les remarques négatives qu'entendent régulièrement les personnes qui ont des relations polyamoureuses assumées.

    Cette skechnote est issue d'un sondage que j'avais proposé sur un groupe facebook. J'en ai tiré 8 thèmes principaux qui revenaient en boucle : ils sont classés par ordre de fréquence à laquelle ils reviennent le plus souvent (le mythe de la "bonne personne" étant donc la remarque numéro 1 la plus fréquente).

    Merci aux participants du sondage : c'était très enrichissant et instructif, et en plus on se sent moins seul en sachant qu'on reçoit tous.tes  le même genre de remarques négatives ;-) 

     

     

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  • La chatte et la chienne est une fable pour illustrer l'amatonormativité ou l'amour conditionnel.

    Madame Chienne répond aux injonctions sociétales, notamment de beauté en se faisant raser entièrement chez une esthéticienne, car elle croit que c'est une condition nécessaire pour trouver l'Amour avec un grand A.

    Tandis que Petite Chatte ne veut pas y répondre car elle y voit l'acceptation à se réifier (objectification), elle préfère être authentique, rester naturelle et qu'on l'aime pour qui elle est.

    Petite Chatte considère que la possession (l'exclusivité amoureuse et sexuelle) est aussi une norme des relations amoureuses de nos jours, mais n'y adhère pas non plus. L'idée de possession à l'intérieur d'un couple fermé est en effet aussi un risque d'être réifié. C'est moins risqué dans le cas pour les relations amoureuses plurielles éthiques et consensuelles (comme le polyamour)...

     

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  • On mixe souvent les termes de fidélité et d'exclusivité, alors qu'ils ne signifient pas la même chose.

    Fidélité vient de "fides=foi", c'est à dire croire en l'autre, avoir confiance,... mais aussi respecter ses engagements.

    Exclusivité vient de "ex + claudare" (clore), ce qui signifie une exclusion d'autres personnes d'un privilège particulier.

    Nous apprenons que la fidélité signifie une exclusivité amoureuse et sexuelle dans le couple, en monogamie souvent sans que les partenaires ne se soient véritablement mis d'accord sur ces engagements, et en considérant que c'est un thème qui n'est pas à discuter et automatique en fait. Comme si avoir été désigné comme "LE bon" ou "LA bonne" donnait des privilèges à vie, à moins de quitter la personne en question...

    Cela me rappelle fortement en fait les privilèges à l'Ancien régime, par exemple de la Noblesse, et il est souhaitable de mettre ces thèmes sur la table pour que les personnes souhaitant une exclusivité irréversible le mentionnent, et ne le prennent pas comme automatiquement acquis parce que le/la partenaire est amoureux.se... Ainsi, grâce à cette communication claire et ouverte, ils pourront faire le choix en conséquence d'être fidèle à l'engagement envers l'exclusivité.

    Dans les relations ouverte et/ou polyamoureuses, les partenaires peuvent tout à fait être fidèles envers leurs partenaires et les engagements sur lesquels ils se sont mis d'accord, sans pour autant être exclusifs.

    Copyright (pour la création bd avec les dinosaures) : "Humour et polyamour" (Facebook)

     

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  • Un petit fourmilier qui étudie l'astrophysique passe un examen. Parce qu'il dessine une fusée zébrée, Madame fourmi le prend pour un fou et va se croire habilitée à l'humilier devant toute sa classe, tout en croyant limite qu'elle sauve l'humanité en faisant cela.

    Elle n'a aucune idée qu'elle va enclencher un cycle de violence par son action violente.

    Si on remonte à l'origine, qu'a fait ce petit fourmilier : "dessiner une fusée zébrée" est sûrement à côté des normes de la société à laquelle Madame fourmi adhère.

    Cette fable veut dénoncer le harcèlement scolaire notamment, de la part d'enfants comme d'adultes, qui comme dans ma fable "Les deux canards" se prennent pour des saints la plupart du temps.

     

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